Chahutés par des publications décevantes et les incertitudes géo-politiques, les indices français poursuivent leur baisse. Le CAC 40 recule de -0,5% et affiche une performance YTD de +6,4%. Le CAC Small cède -3,4% cette semaine et -19,4% YTD.
Top
Cette semaine c'est Ecoslops qui signe la meilleure performance de notre Top. La cleantech voit son cours s'apprécier de +54,5% en mettant fin à a Joint Venture avec Total Energies Raffinage France (TERF). L'offre de TERF (si elle est menée à bien) pourrait contribuer à assainir la situation financière d'Ecoslops en diminuant notament la dette nette de près de 15 M€.
L'éditeur de jeux vidéos Focus Entertainment progresse de +23,5% après avoir présenté ses résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2023-2024. La société a réalisé un trimestre très dynamique et a notamment fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de +70% à 46,4 M€.
Enfin, Atos vient clore notre top avec une performance de +22,4%. L'ESN a confirmé ses objectifs pour 2023 et prévoit un chiffres d'affaires avec une croissance organique comprise entre 0% et +2% ainsi qu'un flux de trésorerie disponible de 1 milliard d'euros.
Flop
L'opérateur de maisons de retraites Clariane (ex Korian) chute de -31,3% cette semaine. Les investisseurs voient d'un très mauvais oeil la réduction des ambitions du groupe concernant ses objectifs de levier financier. Le titre se dégrade donc fortement malgré la publication d'un chiffre d'affaires en hausse (+11,6%) sur les 9 premiers mois de l'exercice 2023 et un taux d'occupation satisfaisant (88%).
La biotech Abivax cède -25,3% et occupe la deuxième place de notre flop. En cause, une IPO au Nasdaq difficile qui témoigne du manque d'intéret actuel des investisseurs pour les introductions en bourse mais également de conditions de marché adverses.
Enfin, Plastic Omnium voit son titre reculer de -25,1% sur la semaine. L'équipementier automobile a averti sur ses résultats 2023 et constate un environnement « marqué par une forte inflation, par des ralentissements de la production, principalement de véhicules électriques chez les constructeurs traditionnels, par des arrêts plus fréquents des chaînes d’assemblage, et par une intensification de la grève aux Etats-Unis ».