Cette semaine, le CAC Small reste stable et le CAC40 affiche une légère baisse de -0,2%.

Top

Le groupe Partouche affiche une hausse hebdomadaire de +12,7% suite à l’annonce de revente d’un immeuble à Cannes. Cet immeuble d’une surface de 5 000 m2 a abrité le 3.14 Hôtel jusqu’en 2016 et le groupe y exploite un casino au rez-de-chaussée. La société de casinos réinstalle, en tant que locataire, son établissement au Palm Beach, complexe hôtelier qu’il avait vendu en 2017 pour 35 M€.

Voltalia se hisse à la deuxième place de ce top avec une performance boursière de +11,0% sur la semaine, portée par l'annonce d'un contrat stratégique de sa filiale Helexia. Cette dernière a récemment mis en service 28 toitures solaires en Roumanie, représentant une capacité totale de 12,8 mégawatts. Installées sur des magasins opérés par Auchan Retail et Leroy Merlin, ces infrastructures solaires permettront de couvrir entre 20 et 30% de la consommation énergétique de ces enseignes. 

Aurea affiche une hausse de +9,1% sur les sept derniers jours, portée par des résultats semestriels solides. La stratégie clairement axée sur la rentabilité, comme l'a souligné le directeur général Stanislas Renard a bien fonctionné. L'EBITDA a plus que doublé, passant de 4,3 M€ à 9,1 M€. En parallèle, le groupe a annoncé un partenariat avec ESSO SAF, qui produira dès 2025 des huiles à partir d’huiles usagées régénérées par Aurea.

Flop

McPhy Energy subit une chute de -22,2% suite à l'annonce de l'abandon d'un projet en Europe centrale. Le 26 septembre, le groupe avait révélé un accord prometteur avec un acteur clé du secteur de l’énergie. Il portait sur la fourniture, l’assemblage et la mise en service de deux électrolyseurs. Cependant, cette semaine, la déception est venue du retrait inattendu de l'acheteur final, contraignant McPhy à renoncer à ce projet stratégique. 

Carbios enregistre un recul de -21,4% sur les sept derniers jours suite à la publication de résultats semestriels décevants. La perte nette s'est aggravée, passant de -13,7 M€ à -18,1 M€ au premier semestre 2024. Toutefois, Emmanuel Landert, directeur général, rassure en soulignant que ce semestre a vu le lancement de la construction de leur usine à Longlaville. En parallèle, la société a sécurisé des partenariats essentiels, tant pour l'approvisionnement en déchets que pour la concession de licences, renforçant ainsi sa chaîne de valeur. 

Les résultats semestriels de Lacroix Group ont provoqué une réaction négative du marché, entraînant une chute de -16,5% du titre sur la semaine. Le CA semestriel a reculé, passant de 376,6 M€ l’année passée à 350,3 M€ au S1 2024. De plus, la société enregistre désormais une perte de -13,3 M€, contrastant avec un bénéfice de 5,6 M€ l'an dernier. Cette dégradation des performances financières a été aggravée par une révision à la baisse des perspectives annuelles, avec un chiffre d'affaires anticipé à 640 M€, contre 710 M€ initialement prévus.

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